Le saviez-vous ? En France métropolitaine, environ 20% des sous-sols sont composés d’argile. Mais ce type de sol étant très sensible aux changements météorologiques, cela peut, à terme, entrainer de lourds dégâts voire mettre en péril un bâtiment. La reprise en sous-œuvre est alors la solution efficace pour sauvegarder le bâti. Explications.
Pourquoi faire une reprise en sous-œuvre (RSO) ?
En effet, l’argile se gonfle en cas de fortes pluies puis se rétracte en période de sécheresse. L’alternance répétée de ces 2 phénomènes, appelés « retrait-gonflement des argiles », peut entrainer de lourds dommages aux habitations : fissures des murs, tassements des sols, désordres structurels… Le sinistre doit alors être déclaré comme Catastrophe Naturelle Sécheresse.
Pour y remédier, une intervention de reprise en sous-œuvre est nécessaire pour renforcer durablement les fondations du bâtiment.
Micropieux : garantir une solution efficace et pérenne
La reprise en sous-œuvre permet d’assurer une nouvelle transmission des charges au sol. Afin de limiter l’apparition de tassements et de garantir une solution durable dans le temps, Résilians procède à la technique des micropieux.
Les fondations existantes sont alors traversées par une série de micropieux de type II (150 à 200 mm de diamètre) armés sur toute leur longueur par un acier unique ou une cage d’armatures puis scellés par un béton injecté sous pression.
Zoom sur un chantier RSO en Moselle
Missionnée à la suite d’une Catastrophe Naturelle Sécheresse, l’équipe RSO de l’agence Résilians de Metz est intervenue pour forer 49 micropieux à 13 mètres de profondeur à l’extérieur et à l’intérieur de l’habitation renforcés ensuite par des massifs en béton armé et des longrines.
Une fois les tubes de micropieux positionnés, l’équipe procède à l’injection du béton armé pour les fixer en profondeur.
Intervenant parfois dans des espaces de travail exigus, l’équipe a ainsi dû verser 150 tonnes de béton armé pour recréer de nouvelles fondations (longrines) le long des nouvelles fondations.
Entre le forage et le coulage du béton, un chantier RSO dure entre 2 et 6 mois. Mais le sinistré doit généralement patienter plus longtemps avant de retrouver son habitation réhabilitée. En effet, entre l’obtention de la déclaration Catastrophe Naturelle, l’étude des sols puis l’intervention, cela peut prendre plusieurs années.
Parce que la vocation de Résilians est de permettre aux sinistrés un retour à la normale le plus rapide possible, Résilians s’enforce de répondre au plus vite aux demandes des sinistrés en limitant les délais d’attente avant l’intervention mais aussi en organisant et planifiant efficacement la réalisation des travaux.
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